Ce site est cofinancé par l’Union Européenne. L’Europe s’engage dans le Massif Central avec les Fonds Européens de Développement Régional et les Fonds européen agricole pour le développement rural.

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Le projet de SCOT au cœur de la première Conférence des Maires

La première Conférence des Maires du Pôle d’Equilibre Territorial du Gévaudan-Lozère s’est réunie le 10 octobre dernier dans les nouveaux locaux du PETR. Cette conférence, ouverte aux 64 communes composant le PETR, a pour vocation de faire le point annuellement sur les activités du PETR mais aussi valider les orientations du projet de territoire et exprimer un avis sur toute question pouvant concerner les missions du PETR.

Pour cette première conférence, le thème du débat portait sur « Les enjeux d’un SCOT en milieu rural et le rôle des élus locaux dans cette démarche », avec le témoignage de M. Pierre Jarlier, Maire de Saint-Flour et Président du Syndicat du SCOT Est-Cantal et du CEREMA.

Jean-Paul Pourquier, Président du PETR, a rappelé l’engagement du PETR du Pays du Gévaudan-Lozère dans le portage d’un SCOT, compétence transférée par les 4 EPCI membres du PETR. Il en a rappelé les enjeux pour l’avenir du territoire et son attractivité future pour enrayer le déclin démographique et permettre le maintien des services et des activités économiques.

Toutefois cette démarche de SCOT n’est pas sans interroger les élus locaux en raison des dispositions nationales traduites dans le SCOT en matière de consommation foncière. Le SCOT étant ensuite opposable aux documents d’urbanisme locaux, il est nécessaire de veiller à ce qu’il soit cohérent avec les besoins d’un territoire rural comme celui du Pays du Gévaudan-Lozère.

Pierre Jarlier a témoigné du travail réalisé sur l’Est Cantal et de l’intérêt d’un SCOT qui est la feuille de route du territoire pour les 20 années à venir. Il a également insisté sur le fait que sans ce document, les communes ne pourront plus ouvrir de nouvelles zones à urbaniser (PLU) et seront sous le coup de la constructibilité limitée. Seul le Préfet pourra accorder des dérogations, sachant que les directives nationales plaident en faveur d’une limitation stricte de la consommation de l’espace.

Le SCOT permet donc de disposer d’une marge de manœuvre et surtout d’un document cadre adapté aux besoins du territoire. Le pilotage du projet de SCOT en interne est une priorité pour que cette démarche reflète bien les enjeux locaux. Le recrutement d’un chef de projets est une nécessité, avec une implication des élus locaux dans les instances de décision.

La séance s’est poursuivie par de nombreux échanges entre M. Jarlier et les maires présents, puis les participants se sont retrouvés autour du verre de l’amitié.